Forum Naruto - Tales of Onogoro
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Raijin Akari
Raijin Akari
Messages : 1
Date d'inscription : 05/02/2024
Age : 21
Localisation : paris

Raijin Akari - En attente de test rp Empty Raijin Akari - En attente de test rp

Mer 7 Fév 2024 - 13:51
Raijin Akari
ft.Sephiroth FF VII

✘  Âge : 24
✘ Sexe : masculin
✘ Village / Groupe : kumo
✘ Taille : 199 cm
✘ Corpulence : Athlétique
✘ Cheveux : Blancs longs avec des reflets blonds visible au soleil
✘ Yeux : Des yeux verts perçant  
✘ Clan / Capacités : Raijin / NINKENJUTSU RAITON
✘ Signe(s) distinctif(s) : Grande cicatrice au bras gauche qui longe tout son avant bras
loyal
pragmatique
juste
altruiste
fier
joyeux
discipliné
méthodique
patient
stoïque
autoritaire
déterminé
✘ Histoire :
Chapitre I : La découverte





Le vent glacial de la nuit mordait les ruelles étroites d’un village du futur pays de la foudre. C’est à cet endroit qu’un minuscule être avait été laissé, abandonné entre deux caisses légèrement usées par le temps et les bousculades de divers ivrognes passant par ici. Niché dans un tissu grisâtre, un jeune enfant avait été abandonné là, déposé pendant son sommeil, seul, délaissé par sa mère le jugeant inutile en ces temps de conflit de seigneurs avides de pouvoir. Les dieux l'avaient-t-ils eux aussi abandonné cet enfant ?

Lorsqu’il émergea de son sommeil, il se retrouva désorienté, incapable de reconnaître son environnement. La noirceur de la ruelle l'engloutit, le laissant perdu et isolé dans les ténèbres.

“MAMANNN ! MAAMANNN !!” hurla-t-il de désespoir.

Mais cette femme était déjà partie depuis quelques heures. Ses cris de détresse ne pouvaient plus l’atteindre. Le silence qui lui répondait de manière froide et brutale le fit s'arrêter, lui faisant comprendre qu’aucune réponse ne viendrait à lui. Après ce silence glaçant, les larmes envahirent ses joues. Épuisé, il chercha un appui contre le mur, son corps s’affaissant lentement jusqu’au sol froid de la ruelle. Là, il put s'allonger et pleurer de tout son être. La seule personne qu’il ait jamais connue venait de l’abandonner, à ce moment il ne comprenait pas. Perdu dans un mélange d’émotions bourdonnant dans sa tête, l’unique chose claire dans son esprit fut cette question qui prit forme dans sa tête remplie de doute.

“Est-ce que j’ai fait une bêtise ?”

Étendu sur le sol, quelques mots sortaient difficilement de sa bouche.

“Je suis désolé, je vais tout faire bien, reviens !”

Ces mots, il s’y accrochait, il ne pouvait pas croire à ce qu’il lui arrivait, il les répéta, répéta et répéta jusqu'à être submergé par la fatigue après des heures de paroles vaines.

Les mois s’écoulèrent, ses paroles devinrent sa seule bouée, il les répétait inlassablement. Sa vie n’avait pas de sens. Dans son désespoir, un jour, par un caprice du destin, la chance lui sourit, l’une des caisses qui l’entouraient dans cette ruelle fut ouverte. Il en fit sa nouvelle maison, son cocon, son abri. Sa vie se résumait à cette boîte, et son quotidien c’était dormir et chercher à manger. Quand il sentait le soleil réchauffer sa nouvelle maison, il sortait en quête de nourriture. Ses exécutions n'étaient pas glorieuses ; il mangeait ce qu’il pouvait, souvent des restes. Par chance ou par compassion, certains gens lui donnaient à manger. Une fois son appétit rassasié, il retournait à son repère et y dormait jusqu’au lendemain, répétant ceci en boucle.

Un jour pluvieux, il demeura emmitouflé dans sa nouvelle maison, encore une journée à attendre que la faim le pousse à sortir pour remplir son pauvre estomac. L’attente semblait interminable, le sommeil le gagna, il est plus simple de faire passer le temps comme ça.

Soudain, il se réveilla en mouvement. La caisse qui l'entourait se mit à bouger. Il avait l’impression d’être transporté sur une longue distance. Après une courte promenade, le mouvement s’arrêta. Les secousses qui l’avaient accompagné pendant ce petit temps venaient de s’arrêter brusquement, comme s’il avait été posé quelque part. La seule chose qu’il pouvait entendre était des bruits de pas s’éloignant de lui. Il était de nouveau seul. Pendant sa balade, son bras avait été griffé par un morceau de métal à l'intérieur de la caisse. Son bras gauche était engourdi, il ne répondait presque pas, et le sang coulait, tellement qu’il commençait à ne plus percevoir son environnement. Il se sentait vide, sa tête était moins lourde, une légère chaleur remplaçait peu à peu le froid qu’il avait toujours connu. Il se sentait apaisé. Seul dans une caisse, vidé de son sang par un simple morceau de métal. Ces pensées ne le préoccupaient plus. La douce chaleur qui envahissait son corps le rassurait. Il se laissa emporter par le sommeil.

Avant de sombrer, il distingua vaguement les bras d’une femme et les rayons du soleil caressant son visage. Elle lui murmura quelque chose, mais il était trop épuisé pour comprendre.

Chapitre II : Une nouvelle famille





Il se réveilla dans une petite maison très chaleureuse. Son bras était enveloppé dans un bandage soigneusement réalisé, et sa blessure ne lui faisait plus mal. En ouvrant les yeux, il aperçut une femme de dos en train de préparer quelque chose. Une douce odeur chatouillait ses narines, une fragrance qu’il n'avait pas sentie depuis longtemps. Un grondement sourd s'échappa de son ventre affamé, brisant le silence apaisant de la petite maison. L’odeur qui embaumait toute la maisonnette lui promettait un festin à venir. Cependant, il ne savait rien de l'endroit où il se trouvait ni s'il était le bienvenu. Par crainte, il fit semblant de dormir, comme si le simple fait de dormir le protégeait de toute attaque.

"Oh, tu es réveillé ? Allez, viens t'asseoir, je t’ai préparé une part", lui dit la femme alors qu'elle était encore de dos, en train de découper quelque chose. Elle jeta rapidement un œil vers le garçon et le vit feindre le sommeil.

"Tu sais que je ne te veux aucun mal ?" Un court silence s'ensuivit, le jeune homme hésitait à parler.

"Allez, viens manger, tu as besoin de forces pour que ton bras guérisse. J'ai fait ce que j'ai pu, mais il ne guérira pas si tu ne te nourris pas…"

Au son de ces mots, le jeune homme cessa sa simulation de sommeil et s'avança humblement vers la modeste table dressée. "Tu as finalement choisi de te joindre à moi", observa-t-elle, déposant un ajout dans le plat avant de lui présenter un bol. "Voici ta part." Elle s'installa en face de lui, entamant le contenu de son propre bol.

"Mange, c'est encore chaud."

Le garçon observa son bol, contenant un liquide avec des aliments flottants, ainsi que des filaments glissants. L'odeur lui titilla les narines, lui donnant envie. Il saisit le bol et commença à le savourer. Il n'avait pas goûté à quelque chose d'aussi délicieux depuis longtemps.

Pendant qu’il dévorait son bol, la femme l'observait attentivement, remarquant des larmes perler sur ses joues. Un silence rempli de bienveillance gouvernait ce repas. Ces deux personnes passaient un bon moment. Une fois son plat terminé, le jeune homme parvint à murmurer timidement.

"Merci…"

Ses mots étaient à peine audibles. La femme, surprise, le regarda tendrement, un sourire ému aux lèvres.

"De rien, mon petit." Sa voix trahissait une émotion longtemps retenue. "Tu en veux encore ?" demanda-t-elle.

Le garçon acquiesça et elle lui servit un autre bol, qu’il dévora aussitôt.

Après avoir vidé un autre bol, son ventre sur le point d'exploser, la fatigue le submergea. S’affaissant sur la table, la femme le souleva délicatement et le déposa dans le lit, tirant doucement la couverture jusqu’à ses épaules. "Dors bien, mon petit…"
De fines larmes commencèrent à perler sur le visage de la femme.

Au fil des jours qui suivirent, la femme et l'enfant commencèrent doucement à tisser des liens et à s'accorder leur confiance. Le visage jadis marqué par une peur constante du jeune garçon s'illumina peu à peu d'un léger sourire. Ces quelques jours d'une routine plus paisible avaient laissé leur empreinte sur lui. Lors de brèves conversations, l'enfant apprit que la femme se nommait Fuyu. Quant à lui, il demeurait incapable de se souvenir de son propre prénom. Il semblait que la perte de sang qu'il avait subie ait été plus traumatisante qu'il ne l'avait imaginé. Après mûre réflexion, Fuyu décida qu'il était temps de lui trouver un nouveau prénom. Elle se disait qu’elle ne pouvait pas l'appeler indéfiniment “le garçon”. Ainsi elle se dirigea vers un meuble à proximité du lit et en sortit un livre. Après avoir ouvert le livre au hasard, elle parcourut les pages à la recherche du premier prénom qui lui viendrait à l'esprit. Akari.

Chapitre III : L’accident




Quelques heures plus tard, le ventre rassasié, le jeune garçon se réveilla à nouveau. Cependant, cette fois-ci, il se trouvait seul dans la maison. Il se leva et commença à explorer les lieux. En se promenant dans ce nouveau lieu, il put y trouver une maison modeste. Il se trouvait dans l'unique pièce de la maison. Tout était dans cette dernière, que ce soit un endroit pour cuisiner ou un petit espace utilisé pour les besoins. Dans le reste de la pièce, un meuble attira son attention, fermé mais non verrouillé. En ouvrant la porte de l'armoire, la poussière accumulée sur le haut s'agite à l'ouverture, le faisant légèrement tousser. Dedans, il y vit quelques affaires qu'il supposa appartenir à Fuyu. Parmi les quelques livres visibles, dont celui sur des démons, il attrapa cet ouvrage, le regarda mystérieusement. Les quelques dessins présents à l'intérieur montraient des monstres dignes de cauchemar, il le posa rapidement sur le sol par peur de voir un monstre plus effrayant que les quelques-uns qu'il pu voir. Derrière les quelques livres sur divers sujets comme des villages d'endroits qu'il ne connaissait pas ou encore sur des seigneurs de province du pays où il était né et qui lui ont valu d'être abandonné dans cette rue, après les avoir écartés comme celui sur les démons, il trouva en levant la tête une sorte de grand katana rangé tout en haut et un dessin d'une femme et d'un enfant heureux, ensemble. Le dessin se trouvait sur deux étagères au-dessus de sa tête, à peu près à hauteur du visage de la femme qui l'a accueilli. C'est sûrement elle sur le dessin, se dit le jeune homme, après avoir pris quelques pas de recul pour pouvoir voir cette image. Intrigué, il avait envie de voir cette illustration de plus près, il attrapa derrière lui un tabouret et monta dessus pour essayer d'attraper l'objet désiré. À cet âge, Akari était encore petit, ce qui rendait la tâche assez difficile. Il se hissa sur la pointe des pieds pour attraper ce qu'il désirait.. Ça y est, il l'avait enfin dans les mains et peut voir le dessin.

Cependant, à ce moment-là, la porte s'ouvrit et le visage de Fuyu passa la porte, son regard dirigé vers le sol laissa, pendant le temps d'une phrase, le calme qui régnait dans cette maison durer encore un peu.

"Oh, tu es réveillé, j'ai acheté de quoi nous faire à manger ce soir. J'espère…"

À peine elle peut démarrer sa deuxième phrase qu'elle vit Akari avec un bout de papier et son armoire grande ouverte. Un mélange bizarre de sentiments se fit ressentir en elle. Ses courses fraîchement faites tombent par terre. Ses poings commencèrent à se serrer. On pouvait sentir une tension dans la pièce émanant directement d'elle. Ses muscles raidis de colère. Des larmes qui se créèrent un chemin sur son visage. Rien n'a de sens. Elle s'avança d'un pas saccadé jusqu'au garçon.

"Pourquoi as-tu ça dans les mains ?"

Le garçon, perdu face à tout ça, commence à avoir peur, face à cette femme qui n'était pas la même que celle qui l'avait accueilli.

Des mots décousus sortirent de la bouche de la femme.

"Réponds-moi ! Je t'ai posé une question !"

Terrifié, le garçon lâcha ce qu'il tenait dans ses mains et, par instinct, se mit au sol pour protéger son torse avec ses faibles petits bras et ses jambes. Cette position révèla une habitude acquise à force d'être frappé et contraint de protéger son cœur, son foie et son estomac. Il se mit à pleurer, il ne pouvait dire un mot, son corps l'en empêcha.

Face à cette situation, la femme, presque transformée, s'effondra devant l'enfant. Toute sa colère, toute cette intention meurtrière qui semblait émaner d'elle, avait disparu.

Face à cet enfant, recroquevillé sur lui-même, terrifié par elle. Elle l'attrape dans ses bras et le serra fort contre elle, en le réconfortant comme elle pu. Ça se voyait qu'elle n'avait pas fait ça depuis longtemps. Elle lui murmura quelques mots.

"Je ne te ferai pas de mal. Je ne laisserai plus personne te faire de mal. Tu ne seras plus tout seul, mon petit…"

Ces paroles ont réussi à adoucir l'enfant. Surchargé d'émotion, le jeune enfant tomba de fatigue à nouveau. Fuyu l'attrapa délicatement puis le déposa dans le lit. Timidement, elle lui fit un léger et doux baiser sur son front.

Une bonne heure plus tard, le jeune garçon se lève, tout chamboulé, il ouvrit doucement les yeux et vit la femme en train de pleurer face au papier qu'il tenait un peu plus tôt. Encore un peu terrifié de ce qui lui était arrivé, il garda les yeux entrouverts de façon à ce qu'on ne sache pas s'il était réveillé ou pas, il se mit à observer Fuyu. Elle était différente de tout à l'heure, la colère laissa totalement la place à la tristesse et à la culpabilité. Voyant qu'elle n’était plus le monstre de tout à l'heure, il décida d'aller la voir, il voulait comprendre ce qui s’était passé et ce qu'il avait fait de mal pour ne pas le refaire et ne pas être à nouveau abandonné. Il se lèva et accouru vers elle. Il l'attrapa à la taille, cela surprend Fuyu qui ne l'avait pas vu venir.

"Je suis désolé, je vais tout bien faire !" En disant ces mots, on peut entendre sa voix prise par un mélange indéchiffrable de plein d'émotions.

Émue et surprise, Elle posa délicatement sa main dans le dos du jeune garçon, agrippé fermement à elle. Fuyu essaya tant bien que mal de cacher ses émotions suite au geste de cet enfant. Elle lui parla d'une voix douce, accompagnée du meilleur sourire qu'elle put lui offrir à ce moment-là

“Mon petit, ça va aller… Viens t'asseoir ici… J'aimerais qu'on parle de certaines choses.”

Elle lui désigna une chaise. L'enfant lâcha la femme et alla s'asseoir.

"Tout d’abord," elle prit une grande respiration. "Je suis désolée de t'avoir fait peur tout à l’heure. Tu vois, ce bout de papier a beaucoup de valeur pour moi." Sa gorge se serra un peu. "Tu vois, sur cette image, c’est mon fils et moi, malheureusement… je l’ai perdu… et c’est le seul souvenir que j’ai de lui…” Elle s’arrêta, dire ces quelques mots simples fut très dur pour elle.

“J’ai surréagi…” Elle ne put finir sa phrase que l’enfant la coupa.

“Vous pensiez ce que vous m’avez dit ?” lui demanda-t-il en baissant les yeux, empreint de pudeur. “Que ça ira mieux et que je ne serai plus seul ?..."

Ses mains froissèrent le tissu de son pantalon.

Fuyu reprit après un court moment de surprise, il l’avait donc entendu à ce moment-là et lui dit d’une voix calme “Oui… Enfin si tu veux bien rester un peu avec moi.”

Akari lui répondit malgré la terreur qu’il venait de vivre “Oui, je veux bien.”

Chapitre IV : Début de la formation



"Mais qu’est-ce que tu as sur le visage ?!" s'exclama Fuyu, surprise.

Le jeune Akari, le visage couvert de honte après avoir reçu une pomme de terre en plein visage, formant un œil au beurre noir, esquiva tant bien que mal la question de Fuyu. "Ce n'est rien, je suis juste tombé." répondit-il d'une voix hésitante.

"Tu t'es fait embêter, n'est-ce pas ? Dis-moi qui c'est, je vais m'en occuper…"

Avant même qu'elle puisse finir sa phrase, Akari la coupa. "Non, je peux m'en occuper tout seul."

"Es-tu sûr de cela ?”

“Oui.”

“D’accord, alors montre-moi.”

Elle se leva et, se dirigeant vers l’exterieur de la  maison, elle lui fit signe de la rejoindre. “Allez, dépêche-toi !” Fuyu saisit un bout de bois et adopta une posture de garde. Akari ne comprenait pas vraiment ce qu'elle faisait, mais il avait toujours trouvé sa mère un peu étrange, donc ça ne le choqua pas plus que ça.

“Je t'attends, Akari. Donne tout ce que tu as. Je ne te ferai pas de cadeau.” Après ces quelques mots, le doute d'Akari concernant le fait de se battre contre sa mère commença à s'estomper. S'il était autorisé à se donner à fond, il pourrait se battre contre elle.

L’affrontement venait de commencer. Akari, impatient, fonça sur Fuyu sans détour, le poing serré, visant son torse, une cible plus large que sa tête pour augmenter ses chances de la toucher. À quelques pas de sa cible, il sauta pour l’atteindre, mais, sans geste inutile, tel un instant de grâce, il vit Fuyu faire un pas délicat sur le côté, faisant totalement échouer son assaut et le projetant finalement contre le mur après quelques roulades. La tête en bas, il se mit à rigoler. “Mince, je t'ai raté.” Ce petit rire, montrant son manque de sérieux, agaça Fuyu qui lui dit d’un ton sec “Relève-toi et prends ça sérieusement.” Elle le pointa de son bâton.

“Es-tu sûr de pouvoir te débrouiller seul dans ce monde avec ça ? Si c’était un vrai combat, tu serais déjà mort depuis longtemps.” L’air simple et léger d’Akari se transforma instantanément en un air beaucoup plus sérieux à ces mots.

“Allez, relève toi, on recommence.”

De nouveau sur pied, le jeune garçon réfléchit à comment toucher sa mère. Non pas seulement la toucher, mais comment gagner ce combat. Il scruta attentivement l'espace autour de lui. C'était une petite cour simple, entourée de murs d'environ deux mètres de haut. Il repéra un endroit avec des bâtons similaires à celui que tenait Fuyu. "J'ai besoin d'une meilleure portée." se dit-il, et il prit l'un de ces bâtons.

"Je suis prêt."

Son regard rempli de détermination fit sourire Fuyu. “Viens.” dit-elle en pointant son bâton vers Akari. Il reprit la même course que précédemment, fonçant en ligne droite sur elle.

“Encore la même chose, si tu penses que ça va changer le résultat, tu te trompes !”

D'un coup de bâton, elle frappa le sol, créant ainsi un mur de poussière.

“Première leçon : utilise ton environnement.”

Le mur se dissipa et Akari frappa à l'endroit où Fuyu était juste avant, cependant elle avait disparu. Soudain, un morceau de bois se posa contre son cou.

“Mort. Voilà ce qui arrive quand on n'est pas attentif.”

"Comment as-tu fait pour bouger aussi vite ?" demanda-t-il, stupéfait.

"Cela est dû à mes entraînements." disa-t-elle en rangeant son arme à sa ceinture.

Totalement impressionné par la force de sa mère, il lui demanda, les yeux remplis d’émerveillement et d'admiration "Entraîne-moi, s'il te plaît. Je veux être aussi fort que toi !"

"Je veux bien t'entraîner, à deux conditions."

"Dites-moi lesquelles ! " répondit Akari, déterminé. Rien ne pouvait l’arrêter, c’est ce que se disait le jeune homme.

"La première est que dans trois ans, tu devras venir avec moi pour rencontrer quelqu'un. Et la seconde est que tu dois garder secret que je t'entraîne. Tu ne dois en parler à personne." Annonça-t-elle très sérieusement.
Akari ne comprenait pas trop en quoi ces deux conditions seraient un problème, donc il accepta sans hésitation.

"Bien, nous commençons demain."

Chapitre V : Un enfant devenu grand


Fendant l’air armé de son katana. Au sommet d’une montagne, les cheveux volant au rythme de ces frappes, on pouvait sentir qu’il faisait cet exercice depuis des heures. Au même moment où le jour commençait doucement à se lever, une voix, particulièrement agacée, l'appela de plus bas dans la montagne.

" Tu viens ? On doit y aller ! "

Rien ne pouvait perturber le garçon dans son entraînement. Il était tellement concentré. Seule la mélodie de son sabre coupant l’air arrivait à ses oreilles. Rien ne l’atteignait à par ce son. Rien ne pouvait le distraire de ce qu’il faisait.

" Hé Akari, tu m'entends pas ? "

Cria Fuyu en se mettant face à lui.
Il sortit brusquement de sa transe, évitant de frapper sa mère de peu.

" Ah ! Oui excuse moi, je t'ai pas entendu arriver. J’étais… Autre part… "

" Oui, j’ai vu ça. Bon, tu te souviens que c’est aujourd’hui ? "

Dit-elle tout en lançant un sac au pied d’Akari.

" De ? "

Demanda-t-il en ayant encore la tête ailleurs. Il ne remarqua même pas le sac à ses pieds, son regard était posé sur l’horizon. Observant le soleil se lever.

" Tu te moques de moi, j'espère… "

Le regard encore posé sur l’horizon, il murmura. " En trois ans, je ne m'en serais jamais lassé… "

Lui mettant une claque à l’arrière de son crâne pour lui remettre les idées en place, Fuyu commença à ouvrir la marche tout en lui criant dessus.

" Imbécile, c’est aujourd’hui qu’on va le voir… Annonça-t-elle stressée. Tu vas rencontrer mon clan. "

Trois ans d'entraînement acharné, se sont écoulés. Encore en train d’admirer la vue de l’endroit qui l’a vu grandir, une certaine mélancolie toucha Akari. Le frêle garçon de la ruelle est maintenant devenu un jeune homme aguerri. Il est devenu méconnaissable. Sa musculature s’est beaucoup développée durant ces trois ans, tout comme ses cheveux qui maintenant vont jusqu'à ses épaules.
Décrochant le regard de l’horizon qu’il admirait, il ramassa le sac à terre et lança à Fuyu avec un enthousiasme non dissimulé.

" Je suis prêt à devenir un Rajin comme toi ! "

Chapitre VI : Aujourd'hui


Chère mère,
Je suis désolé pour ce qu'il s'est passé il y a de cela 10 hivers maintenant. Je n'ai pas oublié ma promesse de t'écrire à la date de ta mort chaque année. Comme tu le vois, je suis assidu... Je ne m'en remets toujours pas de ce qu'il s'est passé, de ce que j'ai fait. Je comprends encore mieux aujourd'hui pourquoi tu es partie... Quand je vois cette foudre noire, je pense à toi... Tu me manques Fuyu. J'aurais tant aimé te le dire plus souvent.


J'essaie de tenir mon rôle dans ce clan. Je n'oublie pas ton idéal et je ferai tout ce que je peux pour y arriver. J'ai encore besoin de temps, de devenir plus fort pour prendre la place de cet assassin. Je fais de mon mieux pour ne pas qu'ils voient ma rancœur envers eux, mais ça devient de plus en plus dur. J'y ai longuement réfléchi et au début je ne voulais que leur mort, la vengeance. Aujourd'hui j'ai pris de l'âge, et je comprends mieux ce que tu voulais faire. Malheureusement je ne pourrai pas les faire changer, leurs fautes sont trop graves pour le pardon. Une vie ne serait pas assez pour expier leurs crimes. Je te promets que je trouverai un moyen juste pour qu'ils répondent de leurs crimes.


Depuis ton départ, les choses ont bien changé. Peu de temps après, Kumo a été créé. Ça ne doit pas te dire grand-chose, mais ton rêve d'un village uni a vu le jour, pas seulement dans notre pays, j'ai pu le voir durant diverses de mes missions. J'aurais tant aimé que tu puisses le voir de tes propres yeux... Je ferai tout ce que je peux pour protéger ce village et ton rêve d'unir les clans entre eux. Je te le promets. Malheureusement une nouvelle menace arrive, j'ai entendu des rumeurs de monstre démoniaque… J'en ai peur, est-ce qu'un jour on pourra être en paix dans ce monde ?
Est-ce que nos dieux nous auraient quittés ? Tant de questions où tu aurais pu m'aider à trouver la réponse.


Je n'arrive jamais à finir mes lettres pour toi, j'ai envie de te parler et de partager un bon repas chaud avec toi comme quand j'étais petit et ignorant des horreurs humaines…
Cependant je dois m'arrêter là, je dois surveiller le village aujourd'hui.


À l'année prochaine, ma tendre mère.
Akari

✘ Test RP :

Une fois votre fiche complétée, le staff vous confiera un test RP sur la base des éléments donnés. Le thème se voudra relativement ouvert afin de vous laisser la possibilité d'exprimer votre créativité. L'important est de démontrer votre connaissance de l'univers de Naruto, votre maîtrise des rouages du RP, afin de témoigner de votre expérience afin d'obtenir un poste important dès la présentation ou tout simplement un niveau assez élevé.

Compléter ici

✘ Pseudonyme : Kabesso
✘ Âge : 21
✘ Avez-vous un parrain ? : Mizukara Hariken
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Tales of Onogoro
Messages : 393
Date d'inscription : 25/09/2023
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Raijin Akari - En attente de test rp Empty Re: Raijin Akari - En attente de test rp

Dim 12 Mai 2024 - 0:20
    Bienvenue sur Tales of Onogoro!

    Sans plus tarder, voici ton test RP:

      Akari a une nouvelle fois perdu sa mère, apparemment tuée par un membre du clan Raijin. Le jeune garçon a depuis bien évolué, mais il semble toujours vouloir obtenir justice pour sa mère tout en protégeant le village.

      Raconte-nous la période de la mort de sa mère et ce qu’a ressenti Akari à cette période, ainsi que ses interactions avec différents membres du clan Raijin.

      L’objectif principal de ton test RP est d’en apprendre plus sur ton personnage et son caractère. Tant que ces éléments-là sont développés, tu es libre d’ajouter ce que tu souhaites développer d’autres.


    Tu peux aborder ce test RP comme bon te semble. Tu es libre d’y inclure un combat, etc..

    Informations supplémentaires: Je ne sais pas s’il était présent lors de l’assassinat de sa mère, donc tu peux décrire le meurtre ou bien le moment où il a été mis au courant. L’objectif étant de savoir comment a réagi Akari à la perte de sa seule figure maternelle s’étant réellement occupée de lui. J’aimerais également voir des interactions entre Akari et des membres du clan Raijin.
    Tu peux, si tu le souhaites, étaler ton test rp sur plusieurs années en faisant des ellipses.




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