Dosen Akula [terminée, en attente de test RP]

✘ Histoire :

« J’aime les marionnettes et j’aime les saunas. » Répond Akula lorsqu’on lui demande d’où elle vient. « Mais sinon, je suis une sunajin. »

Pourtant, lorsqu’on voit Akula en famille, on se dit que c’est le portrait craché de ses deux parents.
Dans le maniérisme, elle a hérité du calme polaire de sa mère Musubi Masami, avec un confort à l’égard de l’ultraviolence et les comportements anormaux. Akula n’a guère de mal à soutenir le regard des autres, voire à dévisager les gens pendant de longues périodes de temps. Un comportement que son père nomme avec beaucoup de sobriété « une attitude de Musubi » et pas dans le bon sens du terme. Maman a assassiné beaucoup de gens, parfois de sang-froid, parfois en maintenant le contact oculaire durant l’acte. Elle parle rarement de sa jeunesse, mais cela se ressent parfois, dans la manière qu’elle a de tuer une poule pour préparer le déjeuner, la façon dont elle regarde la conversation en l’égorgeant à l’ombre des parasols sans se soucier des spasmes post-mortem de la volaille.
« Une attitude de Musubi » qui jure avec le père, Dosen Date. Le père est du genre massif, le muscle noueux et sans une once de graisse, le genre à casser des noix avec le biceps, avec une mâchoire carrée et une coupe courte. Voix grave, rocailleuse, parle lentement et avec force. En dehors d’un air sérieux, le père avoisine deux phrases et trois émotions par semaine. De son propre aveu, montrer ses émotions ne sert à rien, parce que la plupart des gens s’en cognent. C’est probablement de là qu’Akula tient le rempart souriant qu’elle a érigé face au monde extérieur : toujours le même air confiant, qu’elle ressert à tout le monde sauf ses meilleurs amis. Souvent accompagné d’un « soit confortable avec le fait d’être sous pression, parce que la pression ne partira jamais ». Tout comme sa manière d’appréhender les conflits, le triptyque : explication, sommation, action.

C’est ainsi qu’il a rencontré sa femme d’ailleurs, en lui criant dessus alors qu’elle triturait une de ses marionnettes, dans le caravanserail où les deux clans s’étaient croisés.

Du côté Dosen, on a fait les yeux ronds en voyant le culot des deux côtés.
Du côté Musubi on a éclaté de rire en voyant un géant s’égosiller sur une sourde.
La bagarre qui a suivi peu après a conforté les deux clans dans l’idée que c’était une simple dispute entre deux oiseaux très particuliers.
Les bruits d’animaux dans la chambre ce soir-là ont confirmé les ragots qui commençaient déjà à circuler.
Pourtant, neuf mois plus tard quand naît la fille de deux clans, le père a épousé la mère et il est prévu qu’elle vive au sein du clan. Lorsque bien plus tard, Akula demande comment il a pu justifier une telle cohabitation, le père lui a répondu un laconique :

« Ma fille, tout le monde se foutait de ce que je pouvais ressentir pour elle. Par contre, à la seconde où j’ai dit qu’elle pouvait utiliser ses pouvoirs pour aider à la métallurgie des marionnettes et armures, tout le monde a changé d’avis. Morale de l’histoire…
-Les gens ne voient que leurs intérêts?
-Non, les liens du sang sont très relatifs et même au sein de ton clan tu peux tomber sur un… » quelqu’un qui aime avoir du sable là où c’est très désagréable, et qui aime les gens du même sexe que lui.

Il faut néanmoins remettre le temple au centre du village : la diplomatie de Taïga aide à détendre les relations entre les clans et à normaliser une situation assez exceptionnelle. Naturellement, la famille est heureuse de la fondation de Suna.

Si Akula n’a pas de souvenir de la guerre, ou du moins, pas d’anecdote à raconter, elle a encore des limbes de sa petite enfance qui lui restent. Les cris d’effrois qui percent dans la nuit, les restes de batailles, les histoires sordides au coin du feu et les conversations à mot couvert lorsqu’on est persuadé que les enfants dorment.
Parce que maman a fait un peu plus que tordre le coup à des poules, parce que papa a fait un peu plus que gueuler sur des types, parce qu’elle a vu et entendu un peu plus qu’une enfant de son âge ne devrait vedeir et ouïr, Akula est devenue ninja, comme son père avant elle, et le père de son père, et ainsi de suite.
Venant d’une famille partisane d’un pays du vent unifié, Akula a très vite accroché aux objectifs politiques du Khan et lorsqu’est venu l’âge de servir, c’est avec conviction qu’elle a participé à la protection des caravanes marchandes.

Certains diront que c’est dû aux traditions nomades du clan Dosen et de l’économie du khanat qui est liée au commerce, mais en réalité, Akula a simplement une préférence pour les voyages. Si certains vivent pour la gloire du khanat, elle reste avant tout une ingénieure de talent qui a pour ambition de développer toutes sortes de machine et de pousser la science de son clan jusqu’aux extrêmes les plus lointains.
Le syndrome de Galatée n’est pas réservée aux sculpteurs et un jour, peut-être qu’une de ses créations sera à la hauteur de ses attentes.

✘ Test RP :

Une fois votre fiche complétée, le staff vous confiera un test RP sur la base des éléments donnés. Le thème se voudra relativement ouvert afin de vous laisser la possibilité d'exprimer votre créativité. L'important est de démontrer votre connaissance de l'univers de Naruto, votre maîtrise des rouages du RP, afin de témoigner de votre expérience afin d'obtenir un poste important dès la présentation ou tout simplement un niveau assez élevé.

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